Top 10 des plus belles scènes d’amour lesbiennes

J’avais fait une liste il y a quelques temps des dix meilleures séries lesbiennes. Devant le succès de l’article et ses nombreuses critiques ne m’ayant rien apporté d’autre que l’idée que j’avais déjà, à savoir que cette liste était dépassée et que plus les années avanceront plus le classement évoluera, je me suis dit que je devrais essayer de faire de même avec les dix meilleures scènes d’amour du cinéma lesbien. C’est également un classement très personnel et subjectif mais comme je suis la seule pour l’instant à me permettre ce type d’article en version française, je ne me prive pas. Et excusez-moi de vous dire que pour en trouver dix, je me suis sacrément creusé la cervelle !

Incroyable Histoire Vraie de 2 Filles amoureuses Numéro 10 : L’Incroyable Histoire Vraie de Deux Filles Amoureuses. Je ne voyais pas par quel autre film commencer. Ça débute par un dîner et un jeu d’adolescentes entre Randy (Laurel Holloman) et Evie (Nicole Ari Parker) et ça devient rapidement une découverte une exploration du corps de l’autre. Une première fois inoubliable. La scène de lit commence par un déshabillage en règle qui laisse rapidement la place aux baisers et aux gros plans de la réalisatrice. Un parti pris intéressant et revendiqué qui fait de cette scène quelque chose de différent de ce à quoi on est habitué.

It's in the water Numéro 9 : It’s In The Water. Elle est beaucoup trop courte à mon goût mais reste quand même très réussie. Et puis elle commence par un magnifique « Est-ce que tu es nerveuse ? » alors on leur en veut encore moins. Accompagnée d’une musique douce, elle voit Alex (Keri Jo Chapman) s’approcher de Grace (Teresa Garett) qui est assise sur le lit en culotte et tee-shirt. Alex est en sous-vêtements noirs et après s’être brossé les dents, elle se rapproche, commence à embrasser Grace qui tente d’éteindre la lumière mais Alex l’en empêche. Une scène bien filmée et assez réussie alors qu’on ne l’attendait plus.

debs Numéro 8 : D.E.B.S. Parce que même si j’adore Lucy incarnée par la sublime Jordana Brewster et Amy (Sara Foster), je ne peux m’empêcher de regretter que cette scène d’amour ait été coupée au montage. Tout d’abord il ne nous reste rien et ensuite elles sont enroulées dans les draps jusqu’au cou. Heureusement, les bonus nous offrent l’intégralité de cette scène et cela vaut largement le détour. Le déshabillage est vite expédié et se déroule en parallèle du combat entre les DEBS et les gardes du corps de Lucy Diamond. Et même si tout s’achève trop abruptement, on apprécie ce petit plus. En plus la musique n’est pas si mal.

the girl Numéro 7 : The Girl. Un enchaînement de scènes d’amour de deux femmes qui se sont croisées dans un bar. Agathe de La Boulaye est énigmatique à souhait et Claire Keim est plus séduisante que jamais. Aucune musique, seulement des dialogues, des étreintes, des gémissements et des soupirs. C’est très chorégraphié et filmé sans imagination mais peu de films ont été si loin dans la représentation du sexe entre femmes. Alors il a sa place dans le top 10.

desert hearts Numéro 6 : Desert Hearts. Le film date de 1985 mais la scène d’amour, vue par un grand nombre de lesbiennes, en a marqué plus d’une. Tout d’abord la musique est totalement absente. Ensuite, on se dit qu’ils ne vont jamais oser, vous pensez, 85. Et Cay (Patricia Charbonneau) s’obstine à draguer Vivian (Helen Shaver) qui finit par céder. Ça commence par un baiser tout doux, un simple effleurement puis ça devient plus sensuel, plus intense. Cay prend les commandes, leurs poitrines se touchent, les lèvres découvrent les corps… Ils l’ont fait et remarquablement bien en plus.

Lost and Delirious Numéro 5 : Lost and Delirious. Parce que depuis ce film non seulement Piper Perabo est devenue une icône lesbienne mais également parce que toutes les externes comme moi se sont mises à rêver d’une époque où elles auraient été internes. La musique est là, efficace mais sans plus. Il n’y a pas de déshabillage, elles sont nues dès le début. Et même si la scène est courte et relativement sombre, elle est douce, tendre et sensuelle. En somme on ne l’oublie pas après l’avoir vue.

Better Than Chocolate Numéro 4 : Better Than Chocolate. Le film offre de très jolies scènes entres les deux actrices principales mais leur première scène d’amour est très réussie. Elle intervient à peine 20 minutes après le début et commence par un fou rire de Kim (Christina Cox) alors qu’elle partage le canapé du salon avec Maggie (Karyn Dwyer). Elles ne savent pas dans quelle position se mettre pour dormir tranquillement, se disputent la couette qui tombe à terre et Kim essaie de faire comprendre à Maggie que sa mère sait qu’elle est lesbienne. Maggie nie puis la tension sexuelle devient trop forte. Après la phrase « Peut-être que si elle avait su, elle nous aurait laissé le lit » les deux jeunes femmes s’embrassent passionnément. Le soutien-gorge est vite dégrafé mais il n’arrive pas à être enlevé et déclenche une autre crise de fou rire qui se termine par un baiser. On passe ensuite au frangin qui fait de la musculation avec une pile de livres lesbiens et entend des gémissements qui le tirent hors de sa chambre. Là il surprend Kim et Maggie pour sa plus grande surprise et notre adorable plaisir. La chanson est juste comme il faut et l’humour rend la scène encore plus belle.

Sex Revelations Numéro 3 : Sex Revelations connu également sous le titre If These Walls Could Talk 2. Un seul film qui vous donne le droit à deux très belles scènes d’amour lesbiennes. La première a lieu entre Linda (Michelle Williams), une jeune étudiante féministe qui rêve de changer le monde et Amy (Chloë Sevigny), une jeune femme qui est le prototype même de la butch et de ce que déteste Linda. Elles se plaisent, se séduisent et la scène d’amour est sensuelle et réussie. Mais ma préférée comme celle de la plupart est la seconde scène d’amour du film, celle qui intervient entre Kal (Ellen DeGeneres) et Fran (Sharon Stone). Vous rêvez de cette scène depuis que vous êtes gamine. Sharon Stone en lesbienne. Elles regardent toutes les deux la télé et s’ennuient visiblement. L’une demande à l’autre pourquoi elles regardent la télé, l’autre répond qu’elle ne sait pas en souriant. Elles s’embrassent, la télé est oubliée et waouh ! La chanson est géniale, le déshabillage relativement lent pour notre plus grand plaisir. L’esthétique est vraiment maîtrisée et la chorégraphie peut être un peu trop parfaite. Mais ce n’est pas grave, j’adore !

Loving Annabelle Numéro 2 : Loving Annabelle. Parce que j’ai une passion pour les scènes d’amour sous la pluie. Le tonnerre, les éclairs, les corps qui se dévoilent dans l’ombre et sont éclairés uniquement par ces brefs sursauts de lumière dus au temps. Une musique qui n’étouffe en rien les gémissements, un placage contre le mur sans faux pas et un déshabillage en règle. Visuellement très abouti et réussi. Tout commence après la sublime chanson d’Annabelle (Erin Kelly) « All Over Me ». Simone (Diane Gaidry) comprend qu’elle lui est adressée et quitte la pièce. Annabelle la rejoint à l’extérieur et la rattrape par la main alors qu’elle s’apprête une nouvelle fois à disparaître. Elles s’embrassent. Un baiser profond qui montre rapidement à quel point elles se sont retenues lorsqu’elles arrivent dans la chambre de Simone.

Bound Numéro 1 : Sans hésiter la magnifique scène d’amour de Bound. Trouvez plus sensuel, réaliste et visuel et faites le moi savoir. Honnêtement l’une des scènes d’amour les plus efficaces où les relations sexuelles entre femmes ne sont ni naïves ni tendrement dégoulinantes de guimauve. De la passion, du désir, du sexe et deux femmes plus belles et troublantes que jamais. Depuis ce film, je suis tombée sous le charme envoûtant de Gina Gershon alias Corky. Une photographie sublime et sans appel, des dialogues exquis, une caméra qui se déplace avec grâce et souligne les formes et les actes. Du grand art ! Tout commence dans une voiture par des excuses qui n’en sont pas et cette superbe question « T’aurais pas un lit quelque part ? » Et l’héroïne a bien un lit quelque part où les deux jeunes femmes se retrouvent le plan suivant, totalement nues, en train de s’embrasser. La musique va crescendo et la batterie souligne l’intensité de la situation et la montée de l’orgasme. Les jeux d’ombre et de lumière offrent quant-à eux un éclat magnifique. Tout simplement culte !

A propos de Isabelle B. Price

Créatrice du site et Rédactrice en Chef. Née en Auvergne, elle s’est rapidement passionnée pour les séries télévisées. Dès l’enfance elle considérait déjà Bioman comme une série culte. Elle a ensuite regardé avec assiduité Alerte à Malibu et Les Dessous de Palm Beach avant l’arrivée de séries inoubliables telles X-Files, Urgences et Buffy contre les Vampires.

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