Tipping the Velvet (Caresser le Velours) de Sarah Waters

Tipping The Velvet - Caresser le Velours de Sarah Waters

Titre Français : Caresser le Velours

Titre Original : Tipping The Velvet

Auteur : Sarah Waters

Date de Sortie : 1998

Nationalité : Britannique

Genre : Roman d'Amour, Roman Historique

Nombre de Pages : 591 pages

Éditeur : Denoël & D'Ailleurs

ISBN : 2.207.25244.2

Caresser le Velours : Quatrième de Couverture

Débauche de mélodies, de parfums et de costumes, Tipping the Velvet (Caresser le velours en français) ressuscite, dans la meilleure tradition picaresque, les dernières années de l’Angleterre victorienne. A la fois érotique et historique, le récit met en scène les aventures de Nancy, une jeune vendeuse d’huîtres dans un petit port du Kent. Son sort bascule lorsqu’elle tombe amoureuse d’un chanteur de music-hall aux allures de dandy qui se révèle être une femme. Quand l’élue décroche un rôle à Londres, Nancy la suit comme habilleuse. Bientôt la petite écaillère enfile, elle aussi, un pantalon, et le duo de faux hommes devient célèbre sont les scènes du West End.

Plongée dans l’Angleterre qui condamna Oscar Wilde, Caresser le Velours nous offre une vision clandestine et fascinante de cette fin de siècle qui préluda à la Belle Époque. Et en conteuse mi-libertine, mi-sentimentale, Sarah Waters renoue avec la littérature de tentation et de plaisir.

Caresser le Velours : Avis Personnel

Sarah Waters est née en 1966 au pays de Galles. D’abord libraire puis enseignante, ses écrits sont devenus incontournables dans le milieu homosexuel. Elle est aussi connue auprès des lesbiennes qu’Armistead Maupin auprès des gays. Tipping The Velvet et Fingersmith, pour ne citer que ses titres les plus vendus ont été traduits dans plusieurs dizaines de langues.

J’ai découvert le livre après avoir vu l’adaptation télévisée de la BBC. Je dois bien avouer que je n’ai pas été déçue. L’écriture est fluide, les personnages profonds et à multiples facettes, les intrigues passionnantes et le fait de savoir le déroulement de l’histoire ne vous rend que plus avide de connaissances. J’ai particulièrement apprécié m’amuser à découvrir les différences entre le livre et la série.

Enfin, après avoir lu Caresser le Velours, vous ne pouvez que comprendre le désir des producteurs de l’adapter à l’écran. L’univers est magnifique, l’histoire riche et les personnages émouvants.

En clair, une histoire que l’on dévore du début à la fin.

Caresser le Velours : Extraits

« Je regardais ma compagne. Je tenais toujours sa main contre ma bouche. Je voyais ses doigts, humides de mon haleine, mais aussi sa figure, levée au-devant de la mienne, ses yeux, sombres et étranges, au regard aussi dense que l’eau en bas.

Je lâchai prise. Les doigts de Kitty restèrent un instant immobiles, sur mes lèvres, puis se déplacèrent, très lentement, frôlant mon oreille, ma gorge, ma nuque. Je vis tous ses traits frémir, tandis qu’elle murmurait :

– Tu ne le diras à personne, Nan. D’accord ?

Je crois bien que ma réponse fut alors un soupir de soulagement, de savoir – en toute certitude, alors enfin ! – qu’il y avait réellement quelque chose, à dire ou ne pas dire. Je me penchai sur elle et fermai les yeux.

Sa bouche, froide d’abord, se fit ensuite très chaude – l’unique source de chaleur, me semblait-il, dans toute la vaste ville glacée. Lorsqu’elle éloigna ses lèvres – au bout d’un moment, en effet, elle recula, inquiète, et darda un regard du côté de notre cocher qui sommeillait, le dos rond -, je sentis les miennes mouillées, douloureuses et nues sous l’âpre bise de janvier, comme écorchées par le baiser. » (Page 132)

A propos de Isabelle B. Price

Créatrice du site et Rédactrice en Chef. Née en Auvergne, elle s’est rapidement passionnée pour les séries télévisées. Dès l’enfance elle considérait déjà Bioman comme une série culte. Elle a ensuite regardé avec assiduité Alerte à Malibu et Les Dessous de Palm Beach avant l’arrivée de séries inoubliables telles X-Files, Urgences et Buffy contre les Vampires.

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